Penser les spécificités du travail psychique engagé par le fait de devenir père, et les implications qui en découlent d’un point de vue préventif et thérapeutique.
La prise en compte actuelle du père dans les institutions qui prennent en charge la famille s’articule étroitement avec l’ancrage historique d’un modèle traditionnel du père et les représentations actuelles de ce qu’on nomme « les nouveaux pères ». Un détour socio-historique est indispensable pour comprendre certaines contradictions avec lesquelles les pères se construisent. Il y a en effet un paradoxe dans les attentes sociales sur la place du père en milieu périnatal. Par ailleurs, pour plein de raisons, le travail psychique que l’homme traverse durant la grossesse peut être mis en difficulté. Comment alors l’accueillir ? Comment les professionnels peuvent-ils faire avec cette ambivalence ? Quelles sont les spécificités cliniques du devenir père ? Enfin, devant les techniques d’imagerie médicale actuelles qui jalonnent les consultations anténatales de la grossesse et auxquelles les hommes participent régulièrement, nous envisagerons le cas singulier de l’examen échographique obstétrical comme un axe pertinent à interroger dans le champ de l’accompagnement et de la prévention des troubles de la paternité.
Animé par Olga Perelman, psychologue clinicienne ; docteure en psychologie clinique périnatale. Participation d’intervenants spécialisés.
Olga Perelman,
psychologue clinicienne en libéral ; chargée de mission au Copes, association Cerep-Phymentin, Paris ; docteure en psychologie clinique périnatale, université Paris V-René Descartes