Ce stage vient interroger les multiples enjeux cliniques et transférentiels qui traversent la question de « l’écrit » dans les institutions. Il a pour vocation de « réconcilier les professionnels avec le travail d’écriture », en s’appuyant sur les situations rencontrées par ces derniers.
L’expérience de l’écriture liée au travail social et clinique peut être pensée comme un processus de transformation qui encourage les professionnels à prolonger leur écoute tout en les invitant à prendre appui sur leurs émotions pour les mettre au travail. En ce sens l’écriture préserve tout autant qu’elle engage, révèle nos limites, nous convie à explorer nos résistances, signale certains enjeux liés de près ou de loin aux missions de chacun.
Nous évoquerons au cours de ces deux journées différentes formes d’écrits professionnels (bilans, notes cliniques personnelles, compte-rendu, synthèses, évaluations, notes d’informations préoccupantes) et reconsidérerons ensemble cet exercice périlleux mais indispensable qui consiste à s’autoriser à puiser en soi afin de mieux témoigner de l’autre.
Animé par Marion Géry, psychologue clinicienne, avec la participation d’un intervenant spécialisé.