Malgré les messages de prévention nombreux et explicites incitant les femmes enceintes et les jeunes mères à la non-consommation de substances psychoactives (SPA), les professionnels de la périnatalité continuent d’observer des consommations de SPA chez les femmes qu’ils accompagnent. En effet, la relation qu’entretient une personne avec un produit psychotrope se situe dans un autre champ que celui de la rationalité sanitaire. Seule l’alliance relationnelle pourra soutenir une diminution voire un arrêt des consommations.
Animé par Marie-José Taboada, psychiatre, avec la participation d’intervenants spécialisés.
Flora Bance,
Psychologue clinicienne ; directrice de l'Institut de recherche et d'enseignement en addictologie (IREMA)
Marie-Camille Genet,
psychologue clinicienne ; psychothérapeute au centre de soins psychologiques et de consultations en périnatalité parents-bébés, L'Aubier, et à l'Établissement public de santé Érasme, Bourg-la-Reine ; docteur en psychologie clinique et en psychopathologie ; chercheure ; chargée de cours, laboratoire de psychopathologie et processus de pensée (LPPS), université Paris V-René Descartes ; laboratoire RePPEr (Recherches en psychiatrie périnatale et en psychopathologie), Antony et laboratoire de recherche du Groupe hospitalier du Havre, Université Paris X-Nanterre ; formatrice centre de formation Copes et Osteonat ; ex-psychologue à Amboise Paré, Bourg-la-Reine ; ex-chef de service de l’Espace rencontre médiation (ERM), CIThéA, Paris